Les histoires que nous raconte Nà Luther sont illustrées d'objets qui, à nos yeux, semblent banals, chinés au gré de ses voyages. Nà, lui, les aime pour leur simplicité, leur fragilité, leur déchirure, leur fêlure : roses délaissées, vieux livres en attente de reliure, coquillages blanchis… tous chargés d'histoire ils nous parlent immédiatement.
De très longues années d'apprentissage auprès de son maître, Roger Milhomme, dont il fut l'unique élève, lui ont appris à maîtriser cette technique si particulière de n'utiliser que ses doigts pour étaler le pastel sur le papier.
Cette estompe du doigt du pastelliste est une des raisons de la réputation de sensualité attachée à la pratique de cet art. Pas d'esquisses préparatoires. C'est à partir d'aplats de couleurs que naissent les formes.
Ses natures mortes nous emportent, nous bouleversent, nous apaisent. Elles nous incitent à la rêverie, à la méditation. Rien d'exceptionnel, rien d'extravagant, rien d'ostentatoire. Des matériaux et objets simples, il nous les présente tels qu'il les a découverts et leur redonne vie pour notre plus grand bonheur.
Ses natures mortes nous emportent, nous bouleversent, nous apaisent. Elles nous incitent à la rêverie, à la méditation. Rien d'exceptionnel, rien d'extravagant, rien d'ostentatoire. Des matériaux et objets simples, il nous les présente tels qu'il les a découverts et leur redonne vie pour notre plus grand bonheur.